Egalité homme/femme : les changements apportés par l’Europe
Exemples d’éléments sur les personnages de la saynète
Les patrons.
Le mauvais patron : environ 40 ans. A travaillé en Italie. Responsable d’un garage et d’un groupe d’homme. Préjugés contre les femmes mécaniciens. Suppose que le seul rôle d’une femme est à la cuisine, femme de ménage, secrétaire, femme au foyer. Méconnaissance des lois et de la réglementation. Son garage se trouve à la frontière.
Pendant l’entretien, demande si elle a des enfants, si elle compte en avoir et prend un air dégouté quand elle annonce qu’elle envisage d’en avoir un autre. Insiste sur les horaires, le travail et sa pénibilité. Annonce maximum 1000 euros en donnant comme raison la crise économique plutôt que le fait qu’il est une femme devant lui
Engage facilement la conversation avec l’homme du premier entretien. Lui propose un salaire plus que correct (1 200 euros). Sérieux.
Débat : campe sur ses positions mais doute largement en apprenant qu’il y a une réglementation officielle, qu’il peut être condamné. Fini par réviser son jugement en apprenant la productivité supplémentaire apporter par les femmes.
Le bon patron : enthousiaste. Embauche la première femme de son équipe après avoir débuté dans son métier. A travaillé en Suède. Connait les réglementations françaises et européenne car son garage est aussi à la frontière et il répare officiellement les voitures de service des fonctionnaires de l’union européenne (d’où connaissance de la réglementation en vigueur). A utiolisé le kit fourni par l’union européenne et leur proposition de stage pour améliorer encore l’égalite entre les hommes et les femme et éviter la discrimination
Pense au vestiaire pour les femmes. Propose un salaire décent pour la France au moins (1300) et le diplôme. Insiste sur le fait qu’une femme apporte une amélioration de la productivité dans l’entreprise en entretenant l’émulation dans une équipe.
Cite les grands lois françaises et indique la politique européenne, les directives etc…et le kit
L’ouvrier : BEP de mécanique. Retard dans son ancienne entreprise. Ne peut pas commencer à la date que lui propose l’employeur. Demande le salaire et souhaite pouvoir adapter son horaire.
Débat : pense qu’il est temps de changer les mentalités : présente le fait d’avoir réfléchi en seconde sur ce sujet dans le cadre du concours et de savoir que les femmes et les hommes se valent
Les femmes
Femme qui ne réussit pas. 2 enfants. Bts acquis. Veut travailler pour améliorer les conditions de vie de la famille. Doute d’elle-même devant son mari. A une certaine assurance de façade devant le mauvais patron. Essaye d’expliquer sa position sans y parvenir.
Débat : connaissance de la constitution européenne non votée par la France mais qui fait la part belle à l’égalité entre hommes et femmes. Connaissance sur l’importance de l’éducation.
Femme qui réussit l’entretien : confortée dans ses choix. En cours de formation. Deux enfants.
Débat : fait partie de la campagne 50/50 organisé par le lobby européen des femmes pour les élections européennes du 9 juin 2009. S’organise pour gérer les enfants avec son mari.
Les maris : pour l’éducation, essayé d’attendrir le jury : les premier pas du grand. Les biberons de la nuit et le bonheur de voir sa femme dormir une nuit sur deux. Les jeux ensembles avec les deux enfants. Lui apprendre à jouer au foot…ne pas hésiter !!!
Journaliste : rappel le traité de Rome, les risques de plainte y compris au niveau européen. La connaissance des lois. Lancer sur le modèle européen. Evoquer les particularités des patrons au niveau origine pour présenter des exemples d’autres pays.
Extrait de sites pour ajouter des éléments
Europe demande au pays de se mettre aux normes et de suivre les directives européennes : égalité de salaires, discrimination positive, protection de la dignité des hommes et des femmes, emploi maintenu lors du congé parental
Citer le kit de lutte contre la discrimination européen : http://www.stop-discrimination.info/fileadmin/pdfs/Fact_Sheets/fr/040510_fr_Div.pdf
la présidence irlandaise de l’UE sur le thème « Closing the gap » (Combler le fossé) à Limerick présente le kit de lutte contre toutes les formes de discrimination.
Proposition pour améliorer la diversité dans une entreprise
PROGRESS : (2007-2013) est un programme financier destiné à soutenir la mise en œuvre concrète du principe de l’égalité entre les femmes et les hommes et à encourager l’intégration de cette question dans toutes les politiques de l’UE. Finance des projets montés par des instituts, universités…
d’encourager une organisation flexible du travail permettant aux hommes comme aux femmes de mieux concilier vie professionnelle et vie privée. Une attention particulière devrait être accordée aux mesures ciblant spécifiquement les hommes afin de promouvoir une évolution de la culture du travail allant dans le sens d’une plus grande égalité des sexes, comme la mise en place de systèmes de congé parental appropriés pour les deux parents. Des efforts accrus doivent également être déployés concernant le rôle des hommes, s’agissant de briser le cycle de la violence envers les femmes.
Lobby européen des femmes
« Mais l’Europe manque de base législative pour légiférer sur d’autres domaines que le droit des femmes dans le travail. C’est pourquoi il n’existe à ce jour aucune directive traitant de la violence envers les femmes, de la prostitution, de l’équilibre entre les hommes et les femmes dans la prise de décision, des femmes migrantes, etc… Pour tous ces thèmes, il existe des programmes, comme DAPHNE, qui traite de la violence envers les femmes, mais également la recette magique, le gender mainstreaming. Très bon principe sur le papier, le gender mainstreaming, où approche intégrée de la dimension de genre, constitue le cœur de l’article 3 du traité d’Amsterdam. Il s’agit en l’occurrence d’intégrer l’égalité entre les hommes et les femmes dans toutes les politiques de l’UE. Chaque mesure prise par l’UE doit donc prendre en compte les problèmes et les besoins spécifiques des femmes, qu’il s’agisse de politique environnementale, d’éducation, d’aide au développement, etc… Magnifique principe, en réalité peu appliqué par manque de volonté politique, mais qui, reconnaissons le, a le mérite d’exister.
Une « feuille de route pour l’égalité entre les femmes et les hommes » pour la période 2006-2010 a également été créée. Avec l’objectif de faire progresser l’égalité entre les femmes et les hommes, elle définit 6 domaines d’action prioritaires : indépendance économique égale pour les femmes et les hommes, conciliation de la vie privée et professionnelle, représentation égale dans la prise de décision, éradication de toute forme de violence fondée sur le genre, élimination des stéréotypes de genre et promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes dans les politiques externes et de développement. » http://www.eurosduvillage.eu/625-EGALITE-HOMMES-FEMMES-L-Europe
Inclure la journée de la femme du 8 mars.
La Suède, la Norvège, l’Islande, le Danemark et la Finlande occupent en effet les cinq premières places du classement des pays où il y a le moins d’inégalité entre les hommes et les femmes. http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/l-europe-championne-de-la-parite-hommes-femmes_109471.html
Parité : Les entreprises françaises en retard
[Fenêtre sur l’Europe]
52 % des entreprises françaises n’ont aucune femme faisant partie de leur direction générale, contre 34 % dans le monde entier
Une étude de Grant Thornton, menée par Experian
Business Strategies Ltd à travers 36 pays qui représentent 81 % du PIB mondial
– montre que 52 % des PME françaises interrogées n’ont aucune femme faisant
partie de leur direction générale contre 34 % des PME au niveau mondial.
Dans le détail, on note que 94 % des entreprises philippines compte au moins 1
femme au sein de son équipe de direction contre 27 % des PME danoises et 30 %
des entreprises japonaises.
Pour Jean-Jacques Pichon, Associé de Grant Thornton : « A l’heure où il
semble que de multiples initiatives soient menées en France pour faciliter
l’accession des femmes à des postes de top management, force est de constater
qu’il reste de nombreux efforts à faire mais que les mentalités évolueront avec
le temps. »
Les résultats soulignent également le retard de l’Union européenne pour ce qui
concerne la parité hommes/femmes puisque seulement 57 % des entreprises
européennes comptent au moins un membre féminin dans leur équipe de direction
(61 % des entreprises allemandes, 50 % des hollandaises, 42 % pour la Belgique
et 39 % des italiennes). On constate également que parmi les 10 pays qui
comptent le plus d’entreprises avec au moins une femme ayant un poste de
direction, 7 d’entre eux sont asiatiques : Philippines, Taiwan (91 %), Chine
(81 %), Malaisie et Hong Kong (80 %), Arménie (78 %) et Thaïlande (75 %).http://www.fenetreeurope.com/php/page.php?section=actu&id=13577
En Norvège, un conseil d’administration est composé à 28,8% de femmes, contre seulement 4% pour l’Espagne, et à peine 2% pour l’Italie. Le succès des pays scandinaves vient d’une législation et d’une politique concrète en faveur de la parité homme-femme. La Norvège a adopté en 2004 une loi, qui prévoit la dissolution des sociétés qui ne parviendraient pas à atteindre l’objectif fixé de 40% de femmes dans les conseils d’administration, avant le 1er janvier 2008. Une première mondiale. Et une avancée, selon Marie Claude Peyrache, vice-présidente du réseau EPWN :
« Les pays qui mettent en place des quotas font des bonds qualitatifs et quantitatifs en ce qui concerne la place des femmes dans l’entreprise. A partir du moment où l’on franchit le seuil de 30% de femmes lors des conseils d’administration, on devient opérationnel. »
Vous voulez agir ? Rejoignez la « Campagne 50/50 pour la démocratie »
La mobilisation permettra de propulser plus haut dans l’agenda européen les problèmes tels que l’égalité femmes-hommes, la solidarité et le développement durable et social.
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