Journal 1992/1996, Philippe Bouvard : “Je plains ceux qui, ne tenant pas un journal intime, n’ont aucune raison de noter ce qu’ils auraient intérêt à oublier.”
Nous parlons beaucoup à l’heure actuelle de journal du confinement et ils fleurissent sur les réseaux sociaux, en vidéos, en photographies. On les propose dans des exercices de la continuité pédagogique, on les suggère dans les articles de psychologie, on en rigole ou pas sur les plateformes de vidéos. Il est présent partout, c’est à la fois un effet de mode et le reflet d’une société de l’écrit. Pour ma part, suite à un atelier d’écriture, j’ai acheté un livre portant sur le journal créatif qui mêle dessins, collages, écritures, zendangle etc…Si je ne suis pas forcément à l’aise avec toutes ses formes artistiques, j’y vois quand même un intérêt : la possibilité de m’ouvrir à d’autres choses.
Alors oui, un journal de cette période est sans doute une bonne idée mais il peut être sous différentes formes : écrites, dessinées, illustrées, avec sons et images ou tout simplement un recueil des oeuvres des autres. En soi, la sélection est un travail sur soi.
Il est donc grand temps si ce n’est déjà fait d’ouvrir un cahier, un blog ou une chaine youtube et de raconter ce temps de confinement. Pour ceux qui le feront sur internet, attention à vos publications, ne dévoilez pas ce qui pourrait vous gêner par la suite! Certaines vidéos peuvent simplement rester dans un dossier de votre ordinateur à votre usage exclusif! Bon courage à tous et à bientôt.
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